Nov 05
Nos vies d’abord !!
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Nov 05
Conseil Municipal d’Ermont
M. Portelli, Mesdames et Messieurs les élus.
Une nouvelle répartition des ATSEM a été décidée en juin, juste avant les vacances scolaires, réduisant le nombre de postes par école.
Il ne s’agit pas aujourd’hui de revenir sur la soudaineté, voire la brutalité de l’annonce et sur les postes de vacataires qui ont été supprimé à cette occasion.
Il s’agit de constater la situation actuelle dans les écoles après cette décision.
Les ATSEM ont subi un changement important de leur fonction sans aucune préparation : changement des tâches, changement des repères, changement du fonctionnement.
Les ATSEM souffrent de ces nouvelles conditions de travail et nous souhaitons savoir comment vous comptez répondre aux difficultés que rencontrent les équipes éducatives des écoles d’Ermont ? Il est arrivé sur le groupe Anatole France, suite à un accident subi par une ATSEM, fatiguée, qu’il n’y ait qu’une ATSEM pour 115 élèves.
Vous avez également rallongé le nombre de jour de carence avant que l’on puisse embaucher une remplaçante en passant de 4 à 6 jours.
Pouvez-vous nous donner des informations concernant le nombre de jours d’arrêt des personnels depuis la rentrée et le nombre réel d’ATSEM par école en moyenne ?
Quelles sont les mesures que vous allez mettre en place pour remédier au manque de personnel ?
Nous nous faisons le relais de l’inquiétude croissante des parents et des enseignants et pensons tout comme eux qu’il est urgent de revenir au fonctionnement antérieur avec une ATSEM par classe permettant aux enfants d’Ermont d’ être accompagnés correctement dans leur scolarité.
Patrice Lavaud
Conseiller municipal du groupe Energie Citoyenne Ermont
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Nov 02
QUI A TUÉ ALI ZIRI ?
Séance unique le vendredi 6 novembre à 20h30 à Utopia St-Ouen l’Aumône en présence d’Omar Slaouti et du Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri.
Soirée soutenue par Europe Ecologie les Verts Cergy, le Parti de Gauche 95, le NPA , Alternative Libertaire, et le Collectif Antifasciste 95.
QUI A TUÉ ALI ZIRI ?
Luc Descaster – documentaire France 2015 1h31mn –
Du 06/11/15 au 06/11/15
Ali Ziri, un homme de 69 ans, décède le 11 juin 2009 après son interpellation par la police nationale à la suite d’un contrôle routier à Argenteuil. « Arrêt cardiaque d’un homme au cœur fragile », déclare le Procureur de Pontoise. Appuyant la famille qui vit en Algérie, un collectif d’Argenteuillais demande une contre-expertise. Deux mois plus tard l’institut médico-légal révèle 27 hématomes sur le corps d’Ali Ziri. Pendant cinq années, le cinéaste a suivi les pas de ceux qui demandent « Justice et vérité » après cette mort, ignorée des médias, mais que certains considèrent comme un lynchage digne des pires périodes de l’histoire. Au-delà d’une affaire de justice, Luc Decaster s’est attaché à représenter ce qu’une telle affaire suscite à l’intérieur d’une ville de banlieue ordinaire. Le cinéaste suit les échanges dans les rues de la ville, les entretiens avec les avocats dans les palais de justice, mais aussi les réunions internes du collectif « Vérité et justice pour Ali Ziri ». Au fil de la dramaturgie du film, des retournements de situations et de nouveaux espoirs, se révèlent des personnalités étonnantes d’ingéniosité. Par-delà les échanges, le film interroge la justice française et ses incohérences lorsque des policiers sont mis en cause.
Le film de Luc Decaster, c’est six années de combat du Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri, alternant espoir, désarroi, colère, découragement, sans jamais renoncer et trouvant toujours l’énergie de poursuivre. Après le décès d’Ali Ziri, la Police Nationale du Commissariat d’Argenteuil n’a eu qu’un seul but : « effacer », ne laisser aucune trace de ce qui s’était passé le soir du 9 juin 2009. « Effacer » en renvoyant en hâte le corps en Algérie, « effacer » en déclarant la mort due à une hypertrophie cardiaque », C’était compter sans l’indignation et l’exigence de justice de nombreux Argenteuillais qui formèrent, avec une trentaine d’associations, le Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri.
Après une manifestation de plus d’un millier de personnes dans les rues d’Argenteuil, le Collectif obtint, une autopsie et l’ouverture d’une procédure judiciaire à l’encontre de policiers pour « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». La mort de ce chibani n’était pas « effacée », elle ne passerait pas inaperçue, l’Affaire Ali Ziri commençait…
Le Collectif a traversé des épisodes de grande tension politique, l’affaire étant devenue nationale. En pleine campagne des présidentielles cette affaire fut âprement discutée dans le cabinet de Guéant, en présence des syndicats de police, et rue de Solferino, avec la volonté de l’étouffer : le ministre de l’Intérieur de Sarkozy imposa le retrait de la plaque en février 2012. En mai 2013, Valls refusait de recevoir le collectif lors de sa venue à Argenteuil. La bataille judiciaire de non-lieu en non-lieu, de cour d’appel en cour de Cassation continue. La famille, soutenue par le Collectif, s’est à nouveau pourvue en Cassation. Reste à l’horizon, en cas d’un nouveau non-lieu, la Cour Européenne des Droits de l’Homme, qui a condamné la France dans quelques cas similaires.
Luc Decaster est un cinéaste/citoyen de combat. Ancien enfant des chantiers de Saint Nazaire devenu dessinateur industriel puis professeur d’histoire avant de prendre la caméra. Il a toujours, depuis 1994, filmé ceux qui se battent et à qui on donne rarement, pour ne pas dire jamais, la parole : ouvriers qui tentent de sauver leur usine, sans papiers, élue locale du pays nantais. Habitant d’Argenteuil, largement impliqué dans la vie de sa ville, il ne pouvait pas ne pas s’investir dans le combat des proches d’Ali Ziri.
Son film a reçu le soutien d’Amnesty International, de l’Action Chrétienne pour l’Abolition de la Torture, de la Ligue des Droits de l’Homme et du Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples. Les projections de ce film, soutenu par ces ONG internationales, renforcent la lutte pour la dignité, pour l’égalité, avec la question : « Les policiers seraient-ils au-dessus des lois ? »
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Nov 02
JE LUTTE DONC JE SUIS
Séance exceptionnelle le mardi 3 novembre à 20h30 à Utopia Saint-Ouen l’Aumône
en présence de l’extraordinaire cinéaste, poète et philosophe franco grec Yannis Youlountas, qui nous plongera au cœur de la résistance du peuple grec.
Soirée soutenue par le Parti de Gauche, Europe Ecologie les Verts, les Amis de la Confédération Paysanne, le NPA, le collectif antifasciste 95 et Alternative Libertaire.
JE LUTTE DONC JE SUIS
Yannis Youlountas – documentaire France / Grèce 2015 1h20mn VOSTF –
Du 03/11/15 au 03/11/15
« De Grèce et d’Espagne, un vent du sud souffle sur l’Europe contre la résignation. Dans les villes et les campagnes, dans les îles et les montagnes, au cœur des luttes et des alternatives en actes, des femmes, des hommes, mais aussi des enfants refusent de baisser les bras. Une même devise résume leur courage de résister, leur joie de créer et leur persévérance à toute épreuve : je lutte donc je suis (agonizomai ara iparko en grec et lucho luego existo en espagnol). Quelques mots pour vivre debout, parce que rester assis, c’est se mettre à genoux. Une brise marine, souriante et solidaire, de Barcelone à Athènes et d’Andalousie en Crète, qui repousse les nuages du pessimisme. Un voyage palpitant en musique, d’un bout à l’autre de la Méditerranée, en terres de luttes et d’utopie. »
Écrivain et cinéaste franco-grec, formateur en philosophie et critique de la fabrique médiatique de l’opinion, Yannis Youlountas a photographié et analysé l’ensemble des événements en Grèce depuis les premières émeutes de décembre 2008 pour Siné-Hebdo puis Siné-Mensuel et d’autres médias alternatifs. Il est également l’auteur de deux livres sur le rapport de force dans la fabrique de l’opinion : Derrière les mots (satirique) et Paroles de murs athéniens (textes et photos) ainsi que de Exarcheia la noire (textes et photos avec Maud Youlountas) sur le cœur de la résistance et des alternatives à Athènes, publiés aux Éditions Libertaires. Dans Je lutte donc je suis, c’est avec poésie qu’il délaisse l’analyse chiffrée pour un voyage émouvant fait de rencontres et de chansons au cœur de la résistance et des alternatives qui se renforcent de jour en jour.
Son film précédent, Ne vivons plus comme des esclaves en 2013, a été traduit dans 15 langues et a commencé à porter la parole du mouvement social grec sur tous les continents.
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Oct 08
MEDITERRANEA
La séance du mardi 6 octobre à 20h30 à Utopia Saint-Ouen l’Aumône sera suivie d’une rencontre proposée par le collectif « Cergy Pontoise en transition »
sur le thème brûlant des réfugiés et des difficultés de leur vie quotidienne.
En présence de réfugiées érythréennes hébergées provisoirement à Pontoise, de la CIMADE, avec Antoine Decourcelle, responsable asile de France et de l’association UNITED. – Avec le soutien du NPA et du Parti de Gauche. –
MEDITERRANEA
Écrit et réalisé par Jonas CARPIGNANO – Italie 2015 1h47mn VOSTF – avec Koudous Seihon, Alassane Sy, Pio Amato, Annalisa Pagano, Paolo Sciaretta…
Du 06/10/15 au 11/10/15
Chaque jour des migrants tentent de traverser la Méditerranée pour gagner l’Italie. Chaque jour beaucoup en meurent. Le risque est connu de tous, et si tant d’hommes, de femmes et d’enfants tentent leur « chance », c’est qu’il leur est impossible de rester dans leur pays. Chaque jour les médias nous « informent » sur ces drames de l’immigration. Des émotions que provoquent en nous ces informations, nous ne faisons souvent pas grand chose. Nous nous blindons. Des réalisateurs en font des films. Sans doute une façon pour eux de faire quelque chose justement de leurs émotions, de leurs réactions, de leurs réflexions. Une contribution qui donne un autre éclairage. C’est la force de la fiction : elle met des visages sur des faits qui sans ça resteraient divers, elle extrait de milliers de trajectoires apparemment semblables l’histoire unique d’une vie, elle nous rappelle, comme une évidence, le devoir de solidarité envers celles et ceux qui sont les nôtres, d’où qu’ils viennent. En nous déstabilisant, l’artiste nous remet en ordre de marche.
Ce n’est pas aux raisons du départ que Jonas Carpignano a décidé de s’intéresser. Il ne choisit pas non plus de nous faire vivre une de ces traversées apocalyptiques. Il se concentre sur ce qui arrive à ceux qui sont passés, le voyage étant rapidement évoqué, en quelques scènes courtes et efficaces.
Partis du Burkina Faso, Ayiva et son cousin Abas retrouvent en Calabre des membres de leur village et vont bénéficier de leur aide : pour trouver un logement, un travail, pour apprendre les codes de la vie du clandestin. Mais tout est compliqué quand on n’a pas les papiers qui attestent du droit à vivre sur tel ou tel bout de terre. Dans un premier temps, chacun fait avec ce qu’il a, et le logement n’est qu’une tente dressée sur un terrain vague au sein d’un campement illicite. Une installation plus que sommaire, une propreté toute relative et la compagnie des rats. Les petits boulots qu’on peut décrocher sont durs, la cueillette de fruits n’est pas réputée comme étant une bonne planque. Et si le patron est plutôt cool, s’il prend Ayiva en sympathie, cela n’en reste pas moins de l’esclavage moderne. Et puis l’argent gagné a vocation à aider la famille demeurée au pays. Reste donc le strict minimum, rien de plus. Heureusement qu’il y a les copains retrouvés, arrivés depuis un peu plus longtemps. Mais la précarité de leur situation n’est pas moindre, juste un squat au lieu des tentes. De leur côté les femmes paient cher, parfois même de l’intégrité de leur corps, le prix de la survie… mais tous gardent le sourire. Ont-ils le choix ? Le retour serait un terrible échec, il faut donc tenir. Tenir malgré le racisme car tous les Calabrais, dont la situation économique n’est pas plus brillante que celle de nombreux européens, notamment du sud, ne sont pas aussi accueillants que Mama Africa, une grand-mère qui prend soin de ces migants, leur offrant repas, tombola et surtout son sourire bienveillant.
La force du film tient à l’intelligence, à la précision du scénario et à la mise en scène attentive, tout en retenue, de Jonas Carpignano. Mais il doit beaucoup également à la qualité de l’interprétation des deux acteurs principaux, en particulier Koudous Seihon : nous sommes à chaque seconde avec Ayiva. Son visage mange l’écran. Il est tout sourire, gentillesse, optimisme et volonté mais on sent bien le découragement qui le gagne parfois… Qui ne se laisserait pas atteindre dans de pareilles conditions ?
Mediterranea brosse un tableau sans aucun doute parfaitement réaliste de la vie de ces migrants africains. Réaliste mais jamais misérabiliste, jamais enjolivé non plus. Mais ce qui nous marquera pour longtemps, c’est le portrait d’Ayiva, grand et beau personnage de cinéma.
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Oct 08
Territoriaux Pontoise
Le Parti de Gauche de l’agglomération de Cergy soutient les revendications des personnels territoriaux et enseignants de la mairie de Pontoise
Il est toujours utile de rappeler le vrai visage de la droite surtout en période d’élection électorale. Car d’un côté, avec le soutien de l’Association des Maires de France, ils prennent la pause en manifestation à la préfecture devant les caméras en rappelant à qui veut l’entendre qu’ils sont contre les coupes budgétaires imposées aux collectivités territoriales par l’Etat. Et de l’autre, alors qu’ils ne le sont pas obligés, ils coupent dans leurs dépenses et s’en prennent vivement à ce qui devrait être une priorité nationale : l’éducation. En fait, ils plastronnent mais n’attendent qu’une seule et unique chose : renforcée l’austérité car le gouvernement PS ne va pas assez vite.
Regardons d’un peu plus près ce qui se passe à Pontoise.
Depuis le mois de septembre, le personnel territorial et enseignant se heurte au mépris du maire de la Ville. Ils se sont déjà retrouvés en manifestation devant l’Hôtel de Ville le 26 septembre, se rencontrent périodiquement en assemblée générale et appellent à une nouvelle manifestation dans les jours qui viennent.
Avec leur syndicat, la CGT Education, ils réclament :
• le maintien d’une ATSEM par classe et la fin de la précarité pour 25% d’entre elles;
• la fin de la précarité pour 98% des animateurs avec la proposition d’un plan de titularisation ;
• le rétablissement des dotations par élève (- 16 %) ;
• le maintien du salaire des animateurs et des enseignants pour les études et les TAP(passage de 18 euros de l’heure à 10 euros pour les animateurs et passage de 21,85 à 18 euros pour les enseignants)
Le personnel avec leur syndicat appellent à une journée « écoles désertes » le jeudi 5 novembre et à un rassemblement samedi 10 octobre devant l’Hôtel de Ville.
Le parti de Gauche de l’agglomération de Cergy apporte son soutien plein et entier devant cette tentative de la droite locale de régler ses comptes avec le personnel municipal et enseignant en utilisant le double langage : c’est pas de ma faute, c’est de la faute à ceux qui nous gouvernent ! Le problème étant qu’ils feront pareil, voire pire, en reprenant les manettes. Sanctionnons-les !
Saint-Ouen l’Aumône, le 8 octobre 2015
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Sep 25
Forum citoyen
Lundi 28 septembre – 20H00
Forum citoyen Val d’Oise
Salle Gavroche – rue Barentins Bezons.
Voici une nouvelle invitation, pour participer au troisième forum départemental sur le Val d’Oise.
Depuis l’Assemblée Régionale du 7 septembre à Japy (Paris) nous nous sommes battus pour obtenir que des forums départementaux se tiennent en reprenant les thèmes : programme, méthode, éthique.
Ce forum est ouvert à toutes les forces citoyennes, associatives, et politiques qui souhaitent une alternative aux politiques actuelles.
Il est important que nous soyons nombreux pour faire attendre nos propositions concernant la charte éthique, le programme, la méthode que nous attendons des futurs élus, convaincre sur le programme et permettre à cette Assemblée d’être représentative.
Il nous faudra aussi désigner ce soir là, des délégués pour l’Assemblée Régionale qui se tiendra à Paris le 1er Octobre.
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Sep 22
FAUT SAVOIR SE CONTENTER DE BEAUCOUP
Séance unique le mardi 29 septembre à 20h30 à Utopia St-Ouen l’Aumône délocalisée du FIFIGROT( Festival International du film grolandais de Toulouse )
En présence du réalisateur Jean-Henri Meunier, du comédien et ancien activiste Jean-Marc Rouillan, et de Noël Godin alias l’Entarteur alias le Gloupier (le meilleur ennemi de BHL).
FAUT SAVOIR SE CONTENTER DE BEAUCOUP
Jean Henri Meunier – France 2015 1h30mn – avec Noël Godin, Jean-Marc Rouillan, Miss Ming, Bernardo Sandoval, Sergi Lopez…
Du 29/09/15 au 29/09/15
La révolution, ce n’est pas de la tarte, même pour Noël, agitateur anarcho-burlesque et impérial trublion de l’internationale pâtissière. Et comme le chemin est long du grand soir à l’aube radieuse, autant le faire en Cadillac. A condition, bien-sûr, d’en dénicher une, parce que les Cadillacs, c’est comme les indignés, plus on en parle, moins on en trouve. Mais question tôle, c’est quand même plus classe qu’une cellule à la Santé. Ce n’est pas Jean-Marc qui dira le contraire. Un persévérant, Jean-Marc, pas le genre à se résigner. Avec lui, faut savoir se contenter de beaucoup. Longtemps porté sur l’action directe, il découvre avec Noël les charmes de la révolution buissonnière. Et tous deux nous entraînent sur les chemins de traverse, par delà les barrages, au gré des muses et des rencontres complices, irrésistiblement aspirés par la quête d’un monde meilleur.
Ce film est la rencontre de deux icônes de la subversion. Jean-Marc Rouillan ancien membre d’Action directe et Noël Godin, entarteur et auteur entre autres de l’Anthologie de la subversion carabinée, auraient pu se croiser au début des années quatre-vingt pour le meilleur ou pour le pire, mais c’est devant la caméra de Jean-Henri Meunier, plus de trente ans après, que la rencontre se produit.
Le FIFIGROT
c’est le dernier festival de cinéma irrévérencieux organisé par nos camarades de Groland lourdement menacés par Canal + version Bolloré. Un festival qui après avoir festoyé et bouleversé la vie d’une petite station balnéaire picarde, Quend, a investi la ville rose et notamment nos collègues toulousains d’Utopia…Le festival qui décerne une amphore d’Or a déjà primé des petits bijoux comme Les Nouveaux Sauvages et Ceci est mon corps du génial Jérome Soubeyrand.
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