Nov 08

P’tit Quinquin, le film

p'tit quinquinhttp://www.cinemas-utopia.org/saintouen/index.php?id=2501&mode=film

 

P’TIT QUINQUIN

Un film en quatre épisodes écrit et réalisé par Bruno DUMONT – France 2014 3h20mn – avec Alane Delhaye, Lucy Caron, Bernard Pruvost, Philippe Jore, Philippe Peuvion, Célineance Sauvage, Lisa Hartmann, Julien Bodard, Corentin Carpentier…

Du 09/11/14 au 22/11/14

P'TIT QUINQUINPréparez vous pour 3h20 de bonheur, entre rires francs et frissons… Une bombe goupillée pour la télévision qui, lors de son récent passage sur ARTE, a provoqué un enthousiasme communicatif (avec quelques réticences agacées d’une partie des téléspectateurs nordistes, sourcilleux dès qu’on fait preuve d’irrévérence envers leur belle région où l’on a le soleil dans le cœur à défaut de l’avoir dans le ciel). Un film produit pour la télévision donc, et que nous pouvons vous proposer sur nos grands écrans à l’occasion de six séances exceptionnelles. Ne ratez pas l’occase !

S’il a défrisé quelques habitants du Nord, c’est que P’tit Quinquin est une comptine pour le moins cruelle et acide, un plaisir défendu… Tout se passe dans le Boulonnais, cette région célèbre pour son port de pêche en crise et ses chevaux qui semblent tout droit sortis de la préhistoire. Deux malheureux gendarmes d’opérette, le commandant Van der Weyden et le lieutenant Carpentier, sont confrontés à une série de crimes particulièrement atroces : des corps dépecés sont retrouvés dans le ventre de vaches dans des endroits incongrus (la première est au fond d’un bunker). Et autant dire que, même s’il leur en faut peu, cette ténébreuse affaire les dépasse et ils s’avèrent bien plus talentueux pour énoncer des sentences hilarantes comme « c’est le mal absolu mon commandant, la bête humaine, c’est du Zola » ou « on dirait un de ces tableaux flamands avec ces grosses femmes à poil » plutôt que pour faire avancer l’enquête… Et pendant ce temps les cadavres s’accumulent. L’idée de génie qui renforce le ressort comique (le film propose une succession de gags aussi décalés qu’irrésistibles) est de raconter cette histoire à travers le regard d’une bande de gamins – version un peu trash du Club des Cinq – menée par le P’tit Quinquin du titre, un môme à la gueule cassée et à la gouaille incroyable qui crève l’écran tout autant que Bernard Pruvost, l’extraordinaire acteur amateur qui incarne le commandant Van der Weyden, sorte de Charlot un peu pathétique, roulant des yeux et trainant une démarche démantibulée que n’aurait pas reniée les Monty Python…

Il y a tout un bric-à-brac épatant dans P’tit Quinquin : de la comédie burlesque, de l’humour noir à l’anglaise parfois carrément gore… en même temps qu’un réalisme social qui sait être cruel (Dumont point notamment le racisme trop présent dans la région) mais toujours respectueux voire amoureux de ses personnages. Et tout ça fait du Bruno Dumont, et du grand. On n’aurait jamais cru que le cinéaste grave de L’Humanité ou de Hors Satan serait capable de trousser une comédie aussi drôle… Bingo ! comme dirait Christopher Waltz dans Inglourious Basterds… Ce qui n’empêche nullement le cinéaste de rester lui-même en poursuivant, à l’arrière-plan de la chronique faussement policière mais vraiment truculente, sa fascinante quête métaphysique autour du mal et du bien. P’Tit Quinquin, c’est donc la première comédie de Bruno Dumont, un des plus grands cinéastes français en activité. P’tit Quinquin, c’est donc une vraie révolution dans l’univers frileux de la télé. P’tit Quinquin, c’est donc une série télévisée qui est probablement un des plus beaux films de l’année.

ATTENTION SEULEMENT 6 SÉANCES : LES 9, 11, 14 15, 21 ET 22/11

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Nov 06

Le Parti de Gauche veut créer une alliance avec les écologistes

Article de Vonews

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Nov 06

Le droit de révoquer les élus

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Nov 06

Maison des syndicats : lieu de résistance

Maison des syndicats

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Nov 06

Soirée Utopia, vendredi 7 novembre : My Swett Pepper Land

 

Séance unique le Vendredi 7 Novembre à 20h30 à Utopia Saint-Ouen

Séance de rattrapage exceptionnelle pour ce film kurde non moins exceptionnel, en soutien aux combattantes martyres de KOBANE assiégées par les forces de l’Etat islamique, suivi d’un échange avec des militants kurdes avec le soutien du Parti de Gauche, d’Amnesty International Cergy, du NPA, d’Europe Ecologie les Verts et de l’association Du Côté Des Femmes
Précédée à partir de 20h d’un apéro kurde.

MY SWEET PEPPER LAND

Hiner Saleem – Kurdistan/France 2013 1h35mn VOSTF – avec Golshifteh Farahani, Korkmaz Arslan, Suat Usta, Mir Murad Bedixran… Scénario de Hiner Saleem et Antoine Lacomblez.

Du 07/11/14 au 07/11/14

MY SWEET PEPPER LANDQuelle bonne bouffée de liberté ! Un petit bijou qui ne se refuse rien. Oscillant entre un western spaghetti à la mode Kurde et une critique sociale libertaire, féministe, jamais trop lourde ni maladroite. Hilarant, vif, efficace, grinçant… D’abord la beauté des vastes paysages qui se passe de commentaires et qui suffirait presque pour que, même sans l’histoire, on reste plongé des heures durant les yeux dans les yeux avec les montagnes du coin. Ensuite, les moments diantrement poétiques qui ponctuent le film, les sonorités du hang (sorte de steel drum inventé en Suisse en l’an 2000) sur lequel Govend tape pour se ressourcer, harmonieusement, subtilement, comme si elle introduisait peu à peu des notes de modernité dans cette région aux coutumes ancestrales.

Govend, c’est cette magnifique femme libre et indépendante venue faire l’école aux jeunes têtes brunes de ce no man’s land cerné par trop de frontières pour rester longtemps paisible. Au carrefour de l’Irak, de l’Iran et de la Turquie… Lieu de passage de tous les trafics, de tous les combattants et maquisardes (dans ce domaine-là non plus les femmes ne sont pas en reste). Dans ce village perdu où l’on s’empresse de marier et d’engrosser au plus vite tout ce qui est en âge de l’être, Govend intrigue, dérange. Son indépendance bouscule l’ordre moral établi, « naturel », des choses. On préfèrerait un enseignant plus classique : un mec, quoi ! Si le célibat est accepté pour les hommes, il est suspect, contre-nature et inadmissible pour une femme. On commence par vouloir la caser, on continue par jaser, puis on finit par l’ostraciser. Et puisque droite et fière elle reste, libre envers et contre tous, les pressions commencent et les menaces fusent. Il lui faut une sacrée trempe, du courage, une énorme passion d’enseigner pour tenir bon. Si les hommes menaçants, peu habitués à ce qu’une femelle leur résiste, lui donnent envie de fuir, les mômes, malins et malicieux, lui donnent envie de s’accrocher : « Combien font un et un ? — Un et un ça fait 10, maîtresse. — Un plus un ? Tu es sûr que ça fait dix ? — Oui, maîtresse ! En tout cas dans ma famille un père et une mère, ça fait dix gosses ! »
Mais l’histoire ne commence pas avec Govend. L’histoire commence avec Baran, beau ténébreux, ancien combattant pour l’indépendance Kurde, qui claque la porte de l’armée devant l’absurdité de ce qu’elle est en train de devenir en temps de presque paix (je résiste avec peine à vous raconter la première scène, d’un burlesque cinglant). Revenu dans la vie civile, d’autres dangers le guettent qui lui semblent rapidement pires que n’importe quel autre : les prétendantes que veut lui imposer sa mère. Entre un mariage forcé et un poste périlleux dans la police, devinez ce que choisit notre homme ? Cela vous semblera sans doute étrange qu’un garçon intelligent en vienne à la même conclusion que le gorille de Brassens et pourtant ! Quand vous verrez la sélection maternelle, vous comprendrez aisément ! Voilà notre homme reparti vers de nouvelles aventures, nommé shérif d’un bled paumé dans les montagnes, un bled où sévit un terrible caïd local, Aziz Aga. Un bled où essaie de résister une belle institutrice… Et là, je ne vous fais pas un dessin : même un gorille aurait fait le bon choix !

N’ayez pas peur que ce soi mièvre, le film vous embarque au-delà des simples standards du genre, s’en joue, en déjoue les pièges. Il vous embarque bien au-delà pour vous raconter les hésitations d’un pays mutilé, qui doit retrouver ses marques, se reconstruire. Un petit régal d’énergie communicative et d’intelligence rieuse !

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Jan 11

Vie d’une friche industrielle

Nous sommes tous témoin de l’apparition de friches industrielles qui perdurent de nombreuses années, voire des dizaines d’années. Elles polluent notre environnement, défigurent les paysages, immobilisent des terrains favorisant le grignotage des terres agricoles et des espaces naturels. Les industriels considèrent la friche comme un coût. Cet article décrit les principaux mécanismes mis en œuvre pour échapper ou du moins pour minimiser ce coût.
Il faut noter que au delà de cette simple description, l’efficacité de ces mécanismes est fonction de la présentation des dossiers plus ou moins justes, de lenteurs savamment orchestrées, d’omissions plus ou moins volontaires.

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Définition.

Une friche industrielle est un terrain laissé à l’abandon à la suite de l’arrêt de l’activité économique qui s’y exerçait.
Ces activités économiques peuvent être classifiées en :
industrie lourde (mine et extraction d’hydrocarbures, métallurgie, énergie, chimie, nucléaire),
industrie de transformation (chimie fine, biotechnologie, agroalimentaire, plasturgie, métallurgie de transformation, assemblage, etc.),
logistique et commerciale (entrepôts, centres commerciaux, parcs d’animation etc.)
activités militaires.

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Caractéristiques des friches industrielles.

Ces friches industrielles génèrent souvent des pollutions durables et souvent graves des sols, des nappes phréatiques et de l’atmosphère. La nature de ces pollutions est souvent difficile à appréhender :
– site occupé par des activités différentes successives ou conjointes d’où des interactions, souvent imprévisibles, entre des polluants de natures différentes,
– accès difficile aux archives d’usines, d’ateliers,
– archives perdus ou détruites plus ou moins volontairement,
– perte de la mémoire vivante (licenciements, mutations, décès, etc.),
– dépôts de déchets dangereusement polluants, plus ou moins clandestins (par exemple dans d’anciennes mines) ou oublis de ceux-ci sur le site.

Ces produits polluants, d’une durée de vie parfois considérable, ont de multiples aspects :
– métaux lourds, radionucléides et des métalloïdes (plomb, cuivre, zinc, cobalt, nickel, cadmium, arsenic, antimoine …)
– produits chimiques (explosifs, résidus d’engrais …)
– hydrocarbures (essence, fuel, huiles, goudrons, pétroles bruts …)
– solvants et diverses molécules organiques (hydrocarbure aromatiques polycycliques, benzène, xylène …)
– germes pathogènes résistant aux biocides.
Les nanoparticules et les organismes génétiquement modifiés, dont les impacts sur l’environnement font débat, font leurs apparition dans les friches industrielles.

Toutes ces caractéristiques entraînent, souvent, un coût de remise en état de ces friches très conséquent (diagnostics préliminaires, résorption des pollutions des sols, des bâtiments et des machines, démolitions et terrassements, éventuellement contentieux juridiques). En conséquence, nombre d’industriels essaient de le minimiser, voir de l’éviter, afin de maintenir des profits maximum.
Pour ce faire, divers procédés, plus ou moins licites, sont employés. La description des plus courants suit.

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Laisser faire le temps.

Le premier consiste à laisser faire le temps ainsi la pollution des sols diminue par dissolution dans les nappes phréatiques et évaporation dans l’atmosphère (sels métalliques solubles et solvants volatils par exemple). De fait, des charges privées sont transférées sur les sphères publiques nationale et internationale.

Transférer ses responsabilités.

L’industriel peut tenter de transférer ses responsabilités sur des tiers.
L’obligation de remise en état du site pèse sur l’exploitant de celui-ci. Dans cet article n’est pas abordé les problèmes de fusion de sociétés, de filiales, de rachats, de faillites et autres arcanes juridiques.
Le Conseil d’Etat considère que lorsque plus de 30 ans se sont écoulés depuis la date officielle de cessation d’activité, le préfet ne peut plus imposer à l’exploitant la charge du coût entraîné par la remise en état d’un site. Si les dangers ou inconvénients présentés par le site ont été dissimulés cette prescription trentenaire tombe, l’obligation de remise en état est alors imprescriptible. En présentant un dossier à minima et en exécutant certains travaux, l’industriel peut espérer ne pas susciter de réactions préfectorales contraignantes financièrement pendant la prescription trentenaire. C’est alors les finances publiques qui prendront le relais selon des mécanismes décrits plus avant.
En cas de succession d’exploitants exerçant des activités différentes, le dernier exploitant prend en compte ses propres pollutions et celles communes à tous (ce partage est parfois sujet à d’âpres batailles juridiques). En conséquence, on assiste à une ventilation des responsabilités entre plusieurs exploitants, les prédécesseurs ayant de grandes chances de voir se dérouler sans encombre leur prescription trentenaire du fait qu’une exploitation est toujours en cours.

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Optimiser ses finances.

La programmation de travaux de rénovation de site permet d’inscrire dans la comptabilité de l’entreprise des provisions donc de pratiquer des opération d’optimisation fiscale et de placements financiers.
L’exploitant peut demander la réalisation d’un audit de la valeur locative cadastrale des locaux auprès de l’administration pour faire prendre en compte la perte future de cette valeur locative. Il peut ainsi obtenir une diminution de la taxe foncière correspondante, voir sa mise à zéro à terme.

Disparaître.

Si l’exploitant d’une friche industrielle est insolvable, décédé ou inconnu, le préfet peut demander à l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) d’intervenir directement et/ou par sous-traitance sur le site pour des  opérations urgentes de mise en sécurité, de surveillance, de maintenance, d’études, de travaux de dépollution. Les travaux sont financés par des fonds affectés à l’ADEME qui sont alimentés notamment par la TGAP (La Taxe Générale sur les Activités Polluantes) appliquée à l’élimination et au transfert de déchets. L’ADEME, établissement public (EPIC), se substitue donc financièrement et opérationnellement à l’industriel défaillant.

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Vendre sa friche.

Passé un certain temps, une friche industrielle devient un handicap pour la commune concernée : protestation de la population, impact électoral, pénurie de terrains non agricoles, etc. celle-ci demande donc à l’industriel de lui vendre sa friche. Pour ce faire, elle fait souvent appel à un EPF.
Un établissement public foncier (EPF) est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) doté d’une autonomie financière. Il est financé par :
des contributions accordées par l’Etat, les collectivités locales membres, l’Union européenne et les établissements publics,
la rémunération de ses prestations de services, de ses placements financiers, de ses locations, de ses ventes,
l’emprunt,
la taxe spéciale d ‘équipement (TSE) si les collectivités décident de l’instaurer .
Sa vocation principale est de mutualiser les moyens humains et financiers dans la gestion foncière, pour gérer à moindre coût.
Il acquiert des terrains par acquisition à l’amiable, par expropriation ou par droit de préemption pour le compte d’une collectivité locale pour un temps déterminé à l’issue duquel ils sont rétrocédés à cette collectivité locale. Pendant ce laps de temps, l’EPF gère les terrains, mène des études nécessaires à cette maîtrise foncière, les remet en état et les dépollue éventuellement. Cette procédure est notamment employée pour recycler des friches industrielles transférant ainsi une charge privée sur les deniers publics.

Et le val d’Oise ?
Il n’échappe pas à ce schéma. Il possède de nombreuse friches industrielles (voir la base de données BASOL du Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie).
L’Etablissement public foncier d’Etat du Val d’Oise a été créé par décret le 13 septembre2006. Une TSE a été instituée. Il couvre l’ensemble des communes et collectivités de communes du Val d’Oise. En consultant son site, on relèvera de nombreuses opération de reconversion de friches industrielles (Asnière-sur-Oise, Herblay, Goussainville, Louvres, etc.)

En conclusion.

Il est urgent que le citoyen reprenne le pouvoir, il y va de la survie de l’humain. Pour notre sujet, les orientations proposées par le Parti de Gauche suivantes apporteraient une première réponse :
relocalisation des industries (nos chaussettes n’ont pas à être produites en Chine !)
contrôle citoyen des processus industriels (la pollution n’a pas à être confidentielle)
réduire le consumérisme (est-il judicieux de payer des contenants pour les jeter dans l’environnement après consommation?)
planification écologique (mettre fin à la création anarchique de centres commerciaux surnuméraires qui ne durent que le temps de l’attrait de la nouveauté, Europa City sera-t- il le prochain exemple?)

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Sources :
Service publique de la diffusion du droit
http://www.legifrance.gouv.fr

Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie.
Base de données Basol sur les sites et sols pollués ou potentiellement pollués appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif.
http://basol.developpement-durable.gouv.fr/

Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME)
http://www.ademe.fr

Etablissement public foncier (EPF) du Val d’Oise
http://www.epf-vo.fr

Encyclopédique WIKIPEDIA
http://fr.wikipedia.org

CCI PARIS ILE-DE-FRANCE
http://www.entreprises.cci-paris-idf.fr

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